vendredi 28 août 2009

Shake vacances (fin du séjour)


Vendredi 21 Août 2009:

J'ai super mal dormi. Entre autre à cause de la chaleur, puis du froid de la clim, puis à cause de l'orage et de la pluie violente qui martelait le toit et les murs de la maison comme s'il tombait des bouteilles à oxygène pleines. Et puis j'avais cette douleur au torse due à je ne sais pas quoi; sans doute à ma position d'1h30 que j'ai gardé quand j'ai vu "La mort dans la peau" depuis mon lit sur le DVD portable. Je n'arrive pas à m'en défaire, même en me tordant dans tous les sens pour éventuellement replacer correctement ma colonne vertébrale ou mes côtes. Ça ne venait apparemment pas de ça. Le pire c'est que le matin, et malgré mon endormage à 3 bonnes heures du matin, je me suis levé le premier pour aller chercher du pain ainsi que des croissants et autres pains au chocolat à la boulangerie. Je vais d'abord à celle où Mourmelon avait l'habitude d'aller, ils n'avaient qu'un pauvre croissant poussiéreux et 4 pains au chocolat de la veille qui se battaient en duel dans un sac plastique. Le problème, c'est que comme tout le monde se lève tôt ici, ils dévalisent les boulangeries avant qu'on arrive, nous, pauvres petits affamés qui se levons tard, à 8 heures... J'hésite longuement, mais afin de rentrer avec un minimum d'héroïsme envers les habitants, je me décide finalement à les prendre. Sur le retour, je me dis tiens, je pourrais m'aventurer dans St François pour voir s'il n'y a pas une autre boulangerie autre que cette Banette miteuse d'où je venais. En effet, 5 mètres après cette réflexion, une belle boutique à pain se présente à mes yeux, avec de grandes et brillantes vitrines où s'étalaient des croissants appétissants et bien présentés par milliers... J'ai même cru qu'ils étaient en or. Je prends des croissants et reprends malgré tout des pains au chocolats, satisfait d'avoir accomplie ma mission matinale. Mon retour fut donc triomphal.

Le soir, on est allé dans un resto créole près de la gare maritime (décidément ils font que bouffer ceux-là!) pour notre dernier soir. J'ai mangé mes derniers accras à qui j'ai dit adieu, nostalgique de tous ces délicieux moments passé à les manger durant ces 15 jours. Une bonne convivialité malgré notre attente d'une demi-heure entre chaque plat alors que n'étions que 7 en tout dans le restaurant, puis dernière banane flambée succulente, derniers au revoir à la population, dernier "Bonne nuit!" en rentrant, dernier j'arrive pas à m'endormir avant super tard donc mattage de "La vengeance dans la peau"...

J'aurais tellement aimé que tout ça s'arrête là! Malheureusement, il y a eu le dernier jour, celui du retour...

Samedi 22 Août 2009:

Habituellement, lorsqu'on fait le moindre effort de 4 secondes sous ces 44°, on sue 3 litres... Mais on va vite se rafraîchir dans la piscine et tout va mieux. Seulement, comment fait-on quand c'est le dernier jour et qu'il faut tout rassembler ce qu'on a éparpillé pendant deux semaines en faisant plein d'allers-retours dans la maison, quand il faut faire les valises et tout nettoyer sachant qu'on ne peux plus se baigner après car on laisse sécher les maillots au soleil pour pouvoir les mettre secs dans la valise avant de partir? Ben on s'en plaint (encore) sur un blog...

Peu avant de partir, j'allume la télé, je mets Canal 10 (alors qu'il n'y a que 5 chaînes généralistes sur le réseau hertzien local) et tombe sur... l'animateur que nous avions vu à la soirée du 15 Août à St François! Il est donc bien animateur télé et son émission s'appelait: "Joli les vacances!". Il était tel que nous l'avions laissé le samedi précédent, tranquille, ne se pressant toujours pas d'enchaîner les mots mais néanmoins tellement sympathique!

Puis on a plié bagages, avons rendu les voitures, puis nous sommes arrivés à l'aéroport (qui fait mal aux yeux quand on est dedans), prudents, trois heures avant le décollage. Nous venions alors de signer notre arrêt de mort. Non, rassurez-vous, notre avion ne s'est pas écrasé et nous ne sommes pas morts dans d'atroces souffrances. Non, bien pire...

A l'enregistrement, nous avons fait la queue une heure car le tapis roulant qui fait partir les valises est tombé en panne toutes les 5 minutes pendant une durée de 20 minutes à chaque fois... Uniquement sur notre compagnie aérienne, uniquement pour notre vol; celui de 19h. Une heure de queue c'était pas grand chose, mais le nombre de voyageurs derrière nous qui attendaient et qui augmentait au fur et à mesure des pannes successives du tapis, me laissait à penser que nous aurions facilement deux bonnes heures de retard pour décoller. Ça n'a pas manqué. Et alors que nous embarquons dans l'avion à l'heure où ce dernier était censé décoller, certaines personnes ne s'étaient toujours pas fait enregistrer...

Mon calcul était bon, nous avons décollé à 21h. Tout était donc décalé dont l'heure du repas alors qu'on mourait de faim (oui on pense qu'à bouffer dans un avion!) mais on n'a pas été déçu de la qualité du menu.

J'angoissais car à chaque fois que je prends l'avion de nuit, je n'arrive pas à dormir une seule minute à bord, sensible à la moindre turbulence, car je ne peux pas voir ce qu'il se passe et si on va s'écraser et que c'est pour ça que l'avion se met à bouger soudainement. J'ai donc pris un somnifère qui m'a bien aidé à ne m'endormir qu'une heure après l'avoir pris; mais au moins j'ai dormi.
(Ah et puis rien à voir mais si un jour vous voulez avoir une gueule de con à vie, un conseil: travaillez dans un duty free!)




Dimanche 23 Août 2009:

Huit heures après 21h il est 11h du matin, ayant rattrapés les six heures de décalage. J'avais peur que mon Gillou (la navette qui doit nous ramener chez nous) ne nous attende pas sachant que nous avions deux heures de retard par rapport à l'heure d'arrivée que je lui avais encore confirmé la veille. Mais deux heures de retard ne suffisaient apparemment pas aux dieux des vacances. Les valises ont mis au moins autant de temps à arriver qu'elles en avaient eues à partir des tapis immobiles de l'aéroport de Pointe-à-Pitre la veille... Au final, nous ne sommes montés dans la navette de Gilles qu'à midi, crevés mais soulagés...

Mais ce n'est pas tout à fait fini le voyage pourri. Car à l'approche de notre destination finale, peu après la sortie d'autoroute de our driver Jaïlle's (Gilles, quoi!), un accident bloquait toute la route, nous obligeant à traverser un champ de blé afin de le contourner. Bref, le monde s'acharnait afin que nous n'arrivions jamais mais nous l'avons vaincu et j'ai dormi 72 heures dans l'après-midi... Ce fut malgré tout de très bonnes vacances et je n'hésiterais pas à recommencer...



"Fini, les vacances!"

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Comments:
C'est drôle de lire un article se déroulant en Guadeloupe alors que vous êtes rentrés depuis belle lurette...

La prochaine fois, pourquoi ne pas profiter d'une ultime baignade une fois tout rangé, vous mettez vos maillots et serviettes dans un sac plastique et hop dans la valise, en les ressortant dès l'arrivée ça ne devrait pas avoir le temps de moisir.

Très belle boulangerie, ça valait le déplacement!

Au sujet du film visionné sur portable : le titre, c'est la MORT dans la peau, ou la VENGEANCE dans la peau, ou la MYCOSE dans la peau ???? un peu de cohérence et de relecture ne nuiraient pas à ce blogue, quelquefois.

Cordiales salutations.
 
c'est une trilogie, la mort, la vengeance et je sais plus quoi. mais pas la mycose.

et sinon, quand on se baigne dans la piscine, après faut se laver, donc resalir la salle de bains etc, donc la renettoyer, donc retranspirer, donc re se baigner etc...
 
Oui trilogie: la mémoire, la mort, la vengeance dans la peau donc ça va les reproches! Et puis je ne suis pas stupide au point de regarder 2 soirs de suite le même film alors une BONNE lecture et compréhension ne nuieraient pas à mon blog ;p

Oui les vacances c'est pénible quand on y pense l'apres-piscine!
 
on vous plaindrait presque!
euh non en fait...
 
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