jeudi 22 septembre 2011

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C'est ici

dimanche 25 avril 2010

Allo y'a quelqu'un??


Tremblez.... car ce blog sera bientôt... alimenté de nouveau... car son utilisateur part en vacances... et aura sans doute des choses à raconter... depuis là-bas... au Québec. Bientôt sur Blog Actually. Ça va êt' ben l'fun!

Bonjour!

samedi 24 octobre 2009

A moi de vous faire préférer le train...

Décidément, je vais finir par alimenter ce blog que lorsque je suis en vacances si ça continue! En même temps il ne se passe jamais rien quand je travaille. Enfin si, mais je ne m'en souviens jamais ou ça n'est pas intéressant. Si une fois, y'a pas longtemps, je vends un ordinateur à un couple de femmes et comme à tout le monde, je demande quelles en seront les utilisations. Aux gens qui ne savent pas toujours quoi répondre, je les aide en leur énonçant: bureautique, internet, photo, etc... (passionnant mon boulot). Lorsque je cite le mot "bureautique", je sens le visage d'une des deux femmes devenir rouge et gênée elle me dit: "Oh non non!" puis rit nerveusement. Je lui souris et lui lance un regard interrogateur quant à sa réaction. En réalité elle a cru que je leur avais demandé si elles allaient utiliser l'ordinateur niveau 'érotique'... Ok donc ça m'apprendra à pas parler fort... Du coup, je leur ai dit que celui-ci (d'ordinateur), était parfait pour faire de l'érotique ou internet.

Je suis donc en vacances un vendredi pour une semaine que je passe sur Bordeaux pour les vacances de la Toussaint et mon anniversaire. J'avais réservé mon billet fin septembre histoire d'en tirer un meilleur tarif. Le plus intéressant était à 6h10 du matin. Dur dur, mais on devait passer la soirée de la veille sur Paris avec nos amis, dont une qui m'avait proposé de m'héberger donc c'était parfait. La soirée se passe pour le mieux dans un restaurant japonais du 17e arrondissement. On rentre pas trop tard, je me couche à 0h30, m'endors à pratiquement 2...

4h55, le réveil sonne (fort). Le temps que je réalise, il devait être 4h56. J'étais donc déjà en retard d'une minute. Je me prépare, rassemble le peu d'affaires que j'avais sorties. Une grande valise d'au moins 35kg, la sacoche de mon ordinateur portable d'au moins 5kg car en plus de ce dernier, je suis obligé d'amener le support qui va le surélever et le ventiler sinon il surchauffe. Et enfin mon sac à main. J'allume la lumière du couloir, appuie sur l'ascenseur (car il faut appeler l'ascenseur depuis l'appartement); ça s'allume, chic, ça a donc marché. J'ouvre la porte, sors les affaires mais au moment où ma valise touche le sol du palier, la porte se claque. La lumière du couloir est donc restée allumée autant que mes hôtes sont restés couchés à pareille heure. Le pire, c'est que ma petite action d'appuyer sur le bouton de l'ascenseur n'a apparemment servie à rien, car j'attends toujours l'ascenseur. Je ne peux pas réappuyer puisque la porte s'est fermée. Je descends donc les 5 étages avec pattes de velours et ainsi, veiller à ne pas réveiller (haha) tout l'immeuble. Je prends le métro à quelques dizaines de mètres. J'avais peur des portiques de métro en forme de moulins parce que je n'arrive jamais à y passer ma valise, ma personne en même temps sans tout bloquer. J'ai donc porté à bout de bras la valise de l'autre côté et suis passé sans encombre.

Lorsque je suis arrivé sur le quai, pas grand monde. Mais lorsque le métro est arrivé, il y avait une compote de gens à l'intérieur, ne me laissant d'autre choix que d'attendre le suivant 7 minutes plus tard. Mais qu'est-ce que tant de gens font dans le métro en même temps à cette heure-là? Moi qui pensais être le premier du monde à m'être levé si tôt...

Dans le suivant, pratiquement personne. Seulement, il m'a fait arriver à 6h02 à Montparnasse. Le temps de dévaler les escaliers du métro (non mais ils le font exprès? Ça les amuse de faire 20 marches qui montent, virage, 20 marches qui descendent, virage, 30 marches qui montent avant d'arriver à destination?); j'arrive sur la voix n°8 qui était celle de mon train. 6h07, c'est juste mais j'y suis, tout va bien...

Oui, seulement je commence à marcher pour rejoindre ma voiture (n°15), 6h08, et me dis que je peux rentrer à tout moment dans une voiture et que je rejoindrai la mienne de l'intérieur du tégévé. Je m'aperçois quand même que toutes les voitures que je passe sont des 1eres classe alors qu'il n'y en a que 2-3 d'habitude puis c'est des 2emes classe. Là non, des premières, des premières... Je regarde alors sur l'écran de l'une des portes et y'avait écrit: Réservée pro...
Au moment où je me dis que je suis quand même assez loin des portes qui ont l'air ouvertes, la sonnerie des fermetures des portes retentit et le panneau "départ imminent" se met à clignoter juste à côté de l'horloge qui indique clairement 6h09 et plein de secondes... Je vois donc ma vie défiler, je me dis que c'est trop con à une minute près de le louper. Je prends mon courage (ou plutôt ma valise) à deux mains et s'en suit un sprint vers la première porte ouverte qui semblait encore si loin (plus d'une centaine de mètres)... Au loin derrière moi, j'entends une voix féminine qui a l'air encore plus mal barrée que moi crier: "Attendez-moi! Attendez-moi s'il vous plaît! Attendez-moi!" L'horreur à 6h du matin quoi... Je continue ma course, j'ai l'impression que plus j'avance, plus c'est loin, plus c'est mort... Arrivé au niveau d'un chef de gare je m'arrête de courir, n'en pouvant plus, me disant que c'est fichu et que je déclarais forfait. J'avais déjà vomi mes poumons, mon estomac, ma rate; je ne pouvais baisser les bras si près du but mais mon corps me contredisait. Voilà enfin la porte encore ouverte! Je rentre, pose tout mon bazar et m'assoie sur un strapontin... Les petits rigolos mettent la sonnerie vachement tôt en fait et je commençais même à m'impatienter que ça ne se ferme toujours pas pour que nous puissions partir! Je voyais des petits papillons, j'étais vraiment à bout et dans l'impossibilité de faire un pas de plus pour aller de la voiture 11 à la mienne, la 15.

Puis la voix de loin derrière moi continuait de crier de toutes ses forces et monta enfin à son tour. On s'est regardé tous les deux dialoguant uniquement par le souffle fort du fond de nos poumons, comme deux sportifs après un marathon. Une conversation de souffle fort intéressante. Puis elle passa son chemin, moi je ne pouvais pas sans attendre 5 minutes de plus. Le train partit, on était dedans, c'est bien tout ce qui comptait.

Peu de temps après et malgré les gouttes épaisses qui coulaient de mon front et de mes cheveux grâce à tout ce qui me tenait chaud comme mon manteau et mon écharpe, je me décide à passer les voitures. Seulement entre la 11 où j'étais entré et la 15, la mienne, il y avait la 14: la voiture bar, ou tous les petits affamés matinaux s'étaient donné rendez-vous! Impossible de passer, je m'assois donc contre une fenêtre, inhalant avec bonheur le souffle frais qui se dégageait de la clim et me rafraichit le visage. Je regardais les gens qui commandaient cafés et autres viennoiseries ainsi que de l'eau, leur suppliant du regard de m'en donner, vu mon état.

Je me lève et les bouscule pour me laisser passer avec ma grosse valoche, arrive à ma voiture et m'assoie à ma place. Une heure et une micro-sièste après, la voiture-bar me revit tout frais et pimpant, comme s'il ne s'était jamais rien passé; à moi de prendre un petit déjeuner!


Arrivé à Bordeaux, j'avais deux heures à tuer. Il fallait que je prenne une correspondance pour arriver un peu plus près de chez mon père qui viendrait me chercher deux heures plus tard. Je sors fumer une cigarette. A côté de moi, une jeune fille qui en fait de même et qui est rapidement accostée par un homme de type dragueur relou qui lui demande une cigarette, commence à lui faire la bise et à entamer une discussion bateau. Elle ne le repousse pas, lui répond, moi j'écoute... Il lui raconte une devinette (Il y a 4 hommes dans une salle sans lumière, ils sont dans le noir et là, ils voient une table, 4 chaises et une bougie sur la table ! Qu'est-ce qu'ils font ? Réponse: la bougie, c'est la bougie qui fond!" ahah). Au début, la fille ne la comprend pas, l'engueule même parce qu'il lui a dit 'qu'est-ce qu'iLs font' et non 'qu'est-ce qui fond', puis il lui tente de lui en raconter une autre (une histoire de poussins sur une table ou chépa quoi) mais elle le coupe court en lui disant je ne sais quoi. Il lui demande si elle a un numéro de téléphone; ce à quoi elle répond: "Oui." Puis je suis parti les laissant tranquillement dans leur nouvelle romance idyllique.

Je quitte la gare pour aller retirer de l'argent. En passant devant un bar j'entends gueuler. La patronne est en train d'engueuler un client d'un certain âge et apparemment d'un certain niveau d'alcoolémie avancé aussi, lui disant: "Dégage d'ici! Non tu es méchant! Va-t’en! Allez pars! Dégage d'ici je t'ai dit!" Violent, quoi! Ne reculant devant rien, je pris l'initiative de ne pas m'arrêter. Après tout, les clients autour auraient pu intervenir au lieu de regarder naïvement comme moi!

Puis en passant devant un garage je fais tomber un pneu d'une pyramide exposée devant ce dernier, à cause de ma sacoche d'ordi. Sans déconner, mettre une pile de pneu devant un garage pour montrer que "nous en pneu, on s'y connait un max, la preuve" n'est pas ridicule?

Après avoir retiré, je retourne vers la gare afin de m'assoir dans un café et surtout lâcher ma valise et je vois au loin que le petit couple est toujours là, à la même place mais que la situation dégénère quelque peu. Je vois un geste de la part du relou, repoussé violement par la jeune femme puis des mots se font entendre. Elle part, leur histoire prend donc fin. Je rentre à mon tour dans la gare et voit notre relou (déjà) en nouvelle compagnie. Puis il se fait jeter, croise plusieurs fois mon chemin et retrouve la petite blonde du début et lui en remet une couche... Elle repart. Il me croise à nouveau... C'est marrant parce que je croisais tout le temps et comme par hasard son chemin, mais en fait, je le suivais mais il ne s'en rendait pas compte et ne s'étonnait pas de me voir toujours là où il était.


Je suis donc parti faire la queue à un guichet afin de me faire reprendre un billet que j'avais acheté sur internet mais qui au final, ne me sert à rien. Je suis derrière une personne et une file de 5-6 personnes s'étend derrière moi. Lorsque l'homme devant moi s'apprête à passer, une dame passe sous la barrière et se dirige droit vers le guichet quand l'homme lui dit: "Madame! C'est à moi! Madame!" Et elle se retrouve un peu con et lui dit: "Mais non mais c'est pas ce que vous croyez, je veux juste mais... (vers la guichetière) C'est quoi la différence entre ces guichets-là (où nous sommes) et ceux-là? (où ne nous sommes pas)" Ok, donc tout ça pour ça; elle eut sa réponse que je ne voulais même pas connaître puis elle dit méchamment à l'homme qui méritait sa place: "C'est bon, vous voilà rassuré monsieur!" Oh mais quelle p**e! Elle regagne sa place dans la file d'attente et le plus drôle, c'est que le mec juste devant elle n'a pas arrêté de l'engueuler de ce qu'elle avait fait. Ce fut un bon spectacle.

Rien à raconter sur le train que j'ai pris après, excepté la conversation de deux gamines de 16-17 ans dont une racontait que la dernière fois, ils l'avaient trop énervée la essencéeffe parce qu'elle avait perdu sa trousse de toilette et aux objets trouvés ils voulaient lui prendre 9€ de frais pour la lui rendre (c'est vrai que c'est un peu abusé de donner 9€ pour prendre un truc qui t'appartient), et qu'elle pense que c'est pour qu'ils soient sûrs que ça lui appartient qu'il faille débourser cette somme et que si c'était quelqu'un à qui l'objet n'appartenait pas, il ne voudrait certainement pas payer 9€. Elle raconte ensuite qu'après leur avoir "péter un scandale", elle leur donne 9€ mais il lui demande une pièce d'identité qu'elle n'a pas et se "véner" à nouveau les menaçant d'appeler sa mère, chose qu'ils firent eux-mêmes par la suite et enfin, que sa mère les a insulté et qu'au final ils ont pris la pièce d'identité du mec qui l'accompagnait. Et durant toute la conversation, à chaque fois que la fille disait à l'autre: "Tu vois ce que j'veux dire, ils m'ont gavé saoulé", l'autre lui répondait: "Oui, tu peux m'prêter ta lime steuplé?" ou "Ok, t'as ton truc pour mettre sous les ongles steup'?"

Quelle matinée! Je vous promets que tout s'est passé comme ça et autant de choses en si peu de temps! La vie est belle quand même!! Surtout quand on en est spectateur! Maintenant arrivé chez mes parents, je vais pouvoir enfin me reposer.

Et si ça continue comme ça et que je n'écris que lorsque je suis en vacances, mon prochain article sera sans doute écrit depuis le Québec, en avril!!! Je pense quand même écrire avant mais c'était juste pour dire ça.

vendredi 28 août 2009

Shake vacances (fin du séjour)


Vendredi 21 Août 2009:

J'ai super mal dormi. Entre autre à cause de la chaleur, puis du froid de la clim, puis à cause de l'orage et de la pluie violente qui martelait le toit et les murs de la maison comme s'il tombait des bouteilles à oxygène pleines. Et puis j'avais cette douleur au torse due à je ne sais pas quoi; sans doute à ma position d'1h30 que j'ai gardé quand j'ai vu "La mort dans la peau" depuis mon lit sur le DVD portable. Je n'arrive pas à m'en défaire, même en me tordant dans tous les sens pour éventuellement replacer correctement ma colonne vertébrale ou mes côtes. Ça ne venait apparemment pas de ça. Le pire c'est que le matin, et malgré mon endormage à 3 bonnes heures du matin, je me suis levé le premier pour aller chercher du pain ainsi que des croissants et autres pains au chocolat à la boulangerie. Je vais d'abord à celle où Mourmelon avait l'habitude d'aller, ils n'avaient qu'un pauvre croissant poussiéreux et 4 pains au chocolat de la veille qui se battaient en duel dans un sac plastique. Le problème, c'est que comme tout le monde se lève tôt ici, ils dévalisent les boulangeries avant qu'on arrive, nous, pauvres petits affamés qui se levons tard, à 8 heures... J'hésite longuement, mais afin de rentrer avec un minimum d'héroïsme envers les habitants, je me décide finalement à les prendre. Sur le retour, je me dis tiens, je pourrais m'aventurer dans St François pour voir s'il n'y a pas une autre boulangerie autre que cette Banette miteuse d'où je venais. En effet, 5 mètres après cette réflexion, une belle boutique à pain se présente à mes yeux, avec de grandes et brillantes vitrines où s'étalaient des croissants appétissants et bien présentés par milliers... J'ai même cru qu'ils étaient en or. Je prends des croissants et reprends malgré tout des pains au chocolats, satisfait d'avoir accomplie ma mission matinale. Mon retour fut donc triomphal.

Le soir, on est allé dans un resto créole près de la gare maritime (décidément ils font que bouffer ceux-là!) pour notre dernier soir. J'ai mangé mes derniers accras à qui j'ai dit adieu, nostalgique de tous ces délicieux moments passé à les manger durant ces 15 jours. Une bonne convivialité malgré notre attente d'une demi-heure entre chaque plat alors que n'étions que 7 en tout dans le restaurant, puis dernière banane flambée succulente, derniers au revoir à la population, dernier "Bonne nuit!" en rentrant, dernier j'arrive pas à m'endormir avant super tard donc mattage de "La vengeance dans la peau"...

J'aurais tellement aimé que tout ça s'arrête là! Malheureusement, il y a eu le dernier jour, celui du retour...

Samedi 22 Août 2009:

Habituellement, lorsqu'on fait le moindre effort de 4 secondes sous ces 44°, on sue 3 litres... Mais on va vite se rafraîchir dans la piscine et tout va mieux. Seulement, comment fait-on quand c'est le dernier jour et qu'il faut tout rassembler ce qu'on a éparpillé pendant deux semaines en faisant plein d'allers-retours dans la maison, quand il faut faire les valises et tout nettoyer sachant qu'on ne peux plus se baigner après car on laisse sécher les maillots au soleil pour pouvoir les mettre secs dans la valise avant de partir? Ben on s'en plaint (encore) sur un blog...

Peu avant de partir, j'allume la télé, je mets Canal 10 (alors qu'il n'y a que 5 chaînes généralistes sur le réseau hertzien local) et tombe sur... l'animateur que nous avions vu à la soirée du 15 Août à St François! Il est donc bien animateur télé et son émission s'appelait: "Joli les vacances!". Il était tel que nous l'avions laissé le samedi précédent, tranquille, ne se pressant toujours pas d'enchaîner les mots mais néanmoins tellement sympathique!

Puis on a plié bagages, avons rendu les voitures, puis nous sommes arrivés à l'aéroport (qui fait mal aux yeux quand on est dedans), prudents, trois heures avant le décollage. Nous venions alors de signer notre arrêt de mort. Non, rassurez-vous, notre avion ne s'est pas écrasé et nous ne sommes pas morts dans d'atroces souffrances. Non, bien pire...

A l'enregistrement, nous avons fait la queue une heure car le tapis roulant qui fait partir les valises est tombé en panne toutes les 5 minutes pendant une durée de 20 minutes à chaque fois... Uniquement sur notre compagnie aérienne, uniquement pour notre vol; celui de 19h. Une heure de queue c'était pas grand chose, mais le nombre de voyageurs derrière nous qui attendaient et qui augmentait au fur et à mesure des pannes successives du tapis, me laissait à penser que nous aurions facilement deux bonnes heures de retard pour décoller. Ça n'a pas manqué. Et alors que nous embarquons dans l'avion à l'heure où ce dernier était censé décoller, certaines personnes ne s'étaient toujours pas fait enregistrer...

Mon calcul était bon, nous avons décollé à 21h. Tout était donc décalé dont l'heure du repas alors qu'on mourait de faim (oui on pense qu'à bouffer dans un avion!) mais on n'a pas été déçu de la qualité du menu.

J'angoissais car à chaque fois que je prends l'avion de nuit, je n'arrive pas à dormir une seule minute à bord, sensible à la moindre turbulence, car je ne peux pas voir ce qu'il se passe et si on va s'écraser et que c'est pour ça que l'avion se met à bouger soudainement. J'ai donc pris un somnifère qui m'a bien aidé à ne m'endormir qu'une heure après l'avoir pris; mais au moins j'ai dormi.
(Ah et puis rien à voir mais si un jour vous voulez avoir une gueule de con à vie, un conseil: travaillez dans un duty free!)




Dimanche 23 Août 2009:

Huit heures après 21h il est 11h du matin, ayant rattrapés les six heures de décalage. J'avais peur que mon Gillou (la navette qui doit nous ramener chez nous) ne nous attende pas sachant que nous avions deux heures de retard par rapport à l'heure d'arrivée que je lui avais encore confirmé la veille. Mais deux heures de retard ne suffisaient apparemment pas aux dieux des vacances. Les valises ont mis au moins autant de temps à arriver qu'elles en avaient eues à partir des tapis immobiles de l'aéroport de Pointe-à-Pitre la veille... Au final, nous ne sommes montés dans la navette de Gilles qu'à midi, crevés mais soulagés...

Mais ce n'est pas tout à fait fini le voyage pourri. Car à l'approche de notre destination finale, peu après la sortie d'autoroute de our driver Jaïlle's (Gilles, quoi!), un accident bloquait toute la route, nous obligeant à traverser un champ de blé afin de le contourner. Bref, le monde s'acharnait afin que nous n'arrivions jamais mais nous l'avons vaincu et j'ai dormi 72 heures dans l'après-midi... Ce fut malgré tout de très bonnes vacances et je n'hésiterais pas à recommencer...



"Fini, les vacances!"

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jeudi 20 août 2009

Last days...


Mercredi 19 Août 2009:

Je les aime bien les petits propriétaires de mon cyber c@fé de St François où je me rends régulièrement depuis l'année dernière quand je suis ici... Sauf qu'ils ferment demain soir pour partir en vacances... Pfff mais ils y sont en vacances bon sang! D'ailleurs, je ne comprends pas: est-ce que ceux qui vivent dans un endroit paradisiaque vont chercher un centre ville pourri ou un HLM pour leurs vacances d'été? Ceux qui vivent au chaud toute l'année partent-ils au froid l'été? Des vacances en Alaska ou en Equateur? Je leur demanderai demain. En tout cas ils sont bien sympathiques.

C'est donc l'un des derniers articles, l'une des dernières news de ce 3e périple guadeloupéen. Fin dans trois jours et j'ai bien l'intention d'en profiter à fond...

Justement aujourd'hui, je me suis volontairement laissé fondre au soleil. Je suis tout comme la marque de téléphonie mobile qui désigne une couleur... Je crois que Tiffany aussi est toute BouyguesTelecom d'ailleurs.

Aujourd'hui, on a atteint le record de température depuis que nous sommes arrivés. 44°C au soleil. La terrasse bouillante, l'eau de la piscine plus chaude qu'une marmite de sorcière mais qui rafraîchit malgré tout.

Nous sommes allés sur la plage du Gosier, pour moi, l'une des plus belles plages de l'île, en tout cas, celle qui, jusqu'à maintenant, n'a décelé aucun inconvénient comme des algues, des rochers ou autres cailloux tout piquants. Une belle et large plage de sable fin, des vagues calmes mais qui nous ont quand même values quelques ramassages dans le sable. Nous sommes partis lorsque l'eau l'a décidé en arrivant jusqu'à nous par surprise alors que nous étions à cinq bons mètres d'elle une seconde avant; deux de nos serviettes en ont fait les frais, se retrouvant ainsi mouillées et sablées.

Il a un moment que j'avais envie de faire un tour au casino de St François à deux pas de chez nous. Tiffany et moi y sommes allés ce soir afin de combler ma soif du jeu. Bilan: 50 investis, 60 gagnés. Au final une bonne soirée, bien que pour moi, la machine n'était pas tout à fait arrivée au top de son potentiel, mais c'est mieux que rien finalement.

Jeudi 20 Août 2009:

Encore une journée chaude chaude chaude. Piscine, plage, blablabla vous commencez à connaître nos habitudes. Ca pue la fin quand même. Evidemment, j'ai fini depuis longtemps mon jeu de l'été sur DS "Professeur Layton et l'étrange village", le jeu d'énigmes; cependant, je suis revenu sur une d'entres elles avec Mourmelon, (qui n'est autre que le père de Tiffany, qu'elle et moi avons surnommé ainsi en raison de son caleçon de bain Vilebrequin avec des melons dessus), sur laquelle nous ne sommes pas d'accord. Je m'adresse donc à vous, pour savoir de quel bord vous êtes. Un microbe se trouve dans une bouteille. Au bout d'une minute, ce microbe se dédouble. Une autre minute passe, et les deux microbes se dédoublent à leur tour pour donner quatre microbes. Si le processus se poursuit, la bouteille sera remplie de microbes au bout de d'une heure.
Au bout de combien de minutes la bouteille sera-t-elle remplie si vous commencez l'opération avec deux microbes au lieu d'un?

Voilà le problème. Lorsque je l'ai fait, je m'étais dit qu'en partant du double, ça mettrait deux fois moins de temps donc 30 minutes. Erreur, c'est faux d'après la console; je rectifie et mets 59 minutes, ce qui est la bonne réponse. Un microbe a besoin d'une minute pour se dédoubler. Commencer avec deux microbes au lieu d'un seul ne vous permet d'économiser qu'une seule minute. Au final, je suis d'accord avec cette théorie, Mourmelon avec la première que je m'étais faite. S'en suit un débat mais au final, je ne sais pas réellement qui de nous deux a raison. Soit le jeu s'est trompé et c'est un abruti, soit c'est Mourmel' et alors là; chapeau...

Après avoir chauffé nos cerveaux de la sorte, nous sommes tous allés sur une plage à la Pointe des Châteaux. Une sublime plage avec une mer bien agitée qui aurait bien mérité deux heures de colle...


Pour finir, voici les fonds de photos qu'il me reste dont Mourmelon qui joue à la Nintendo DS ou pire, qui lit Public! Ainsi que notre traditionnelle photo de groupe dans la piscine faite ce soir et prise par Félix, le chat de la maison avec l'aide de l'iguane qu'on a aperçu quelques fois durant notre séjour.
En fait il y a toute une famille qui se promènent de temps à autres dans le jardin mais on ne les voit qu'un à la fois.

Il y a d'autres choses dont j'aurais aimé parlé comme
- de la télé et la Une Guadeloupe ou Antilles 1 avec son logo qui forme des bonshommes lors du jingle publicitaire et dont le 1 fait très peur à Tiffany ou plutôt lui fait penser à un acteur;




- des radios dont j'avais parlé l'année dernière comme Nostalgie qui passe Rihana, Nostalgie d'il y a trois heures comme dit Tiffany... ou du fait qu'il y ait encore Europe2 alors que ça n'existe plus depuis deux ans et que c'est Virgin Radio maintenant;

- des scolopendres (les seuls insectes dont il faut se méfier ici tant leur piqûre est douloureuse) que je tue un à un avec mon Baygon vert...

Voilà, je raconterai la fin du séjour et les deux derniers jours ainsi que le voyage du retour lorsque j'aurais retrouvé ma maison et mon chien/chat.

Ah et une dernière chose et je m'adresse à la population guadeloupéenne. Pourquoi vos enfants s'appellent-ils tous Yo(h)an(n)? C'est juste pour m'embêter ou quoi? Et surtout pourquoi vous-mettez-vous à les appelez fort toujours lorsqu'on est à la plage et que je suis à côté? C'est dingue, à pratiquement toutes les plages où nous avons été durant ces quinze jours, y'avait toujours un Yohann qui se faisait appeler à côté de moi. Alors 3 possibilités: soit il n'y a que ce prénom qu'on a le droit de donner aux enfants, soit je suis devenu méga connu dans les DOM-TOM et on me reconnaît partout, soit c'est la même personne qui essaie en vain de m'appeler et me poursuit partout depuis tous ces jours afin que je me retourne enfin.... si ça se trouve juste pour me dire en fait: "Ca va bien?"

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mercredi 19 août 2009

Merci l'effervescence!

Lundi 17 Août 2009:

Les problèmes commencent, ça y est. Les problème d'ordre physique je parle. Depuis ce matin sous les bras, je ressens des picotements, j'ai même des rougeurs, des irritations. Trop de baignades? Peut être. Il n'empêche que je souffre ma maman au contact de l'eau. La solution, c'est de ne plus me baigner dans la mer ou la piscine. Trop dur pour moi!

Ce problème, je ne suis pas le seul à le subir. Tiffany et son père ont eu la même chose depuis la veille. Seulement, ça ne les empêche pas de se baigner car évidemment quand moi je fais une réaction, elle est forcément le triple d'une personne normale. C'est comme quand j'ai une piqûre de moustique, un vulgaire petit bouton chez les autres, le buzzer de "Secret Story" sur moi... Etant donnée ma réaction à cette irritation, cela m'empêche donc tout contact avec l'eau, à part pour me laver où ça fait quand même mal mais je suis bien obligé, mais se laver n'est pas l'activité la plus fun quand ont est en vacances sur une île...

"Tu n'as qu'à te baigner les bras en l'air!" allez-vous me dire. Eh bien non car figurez-vous que je commence à avoir la même chose/douleur sur le haut des cuisses donc tout est fait pour que je sois pourri. Mais qu'est-ce qui m'arrive? Je me désintègre ou quoi?

Nous sommes tout de même allés sur une plage du côté se Ste Anne où je suis resté 4 secondes dans l'eau, tellement la douleur se manifestait à nouveau malgré la pommade apaisante peu avant étalée.

Petite Piña Colada pour apaiser les choses et faire taire la douleur, dans un petit bar où une étagère pleine de vaisselle et de verres s'est effondrée lorsqu'on est arrivé.

Mardi 18 Août 2009:

Superbe journée à la cascade aux écrevisses (j'y peux rien ça s'appelle comme ça). Un somptueux jungleux décor dans lequel plonge une cascade d'eau douce si pure et fraîche que nous nous y sommes baignés. Un régal. Mes bras et cuisses ne se sont même pas mêlés à ce bonheur. Lorsqu'on passe sous la cascade, c'est tellement agréable; je comprends vraiment la joie qu'ont ressenti les gens de la pub Tahiti douche.

On est ensuite allé manger à Petit Bourg, dans un resto/snack de 4m² qui ne m'aurait vraiment pas inspiré confiance à Rouen, qui n'était pas mauvais du tout. Pourtant moi et la cuisine créole, on est pas copains. C'était vraiment à la bonne franquette (dieu que j'ai horreur de cette expression pourrie), mais le patron/serveur/cuisinier/balayeur de ce resto était si sympa à s'occuper un peu trop bien de nous! (en vrai, je ne crois pas qu'il cuisinait)

Plus tard dans la soirée, on a été au marché nocturne de St François pour acheter quelques spécialités locales.

Ah et petit message pour les moustiques: arrêtez de me piquer qu'aux mains! C'est vrai, c'est désagréable, quoi! Tout le monde se fait piquer sur tout le corps et moi juste aux mains. Je ne vaux vraiment pas mieux que ça messieurs? Ou mesdames je ne sais plus qui de l'homme ou de la femme pique...

lundi 17 août 2009

Du soleil, comme en l'an 2000

Mercredi 12 Août 2009:


Mais ils en font quoi de leurs oeufs? Et surtout ils les foutent où? Aucun oeuf à l'horizon, c'est inquiétant. Dans les supermarchés environnant, soit y'a carrément pas de rayon prévu, soit les étalages sont vides comme s'ils s'étaient fait cambriolés. J'ai quand même osé demander à un Carrefourologue pourquoi on ne trouvait aucun oeuf sur l'île, ce dernier m'a rétorqué: "Parce qu'on a mangé toutes les poules." Ok ça m'apprendra à poser des questions...


Le beau temps est toujours de la partie l'après-midi, on a été faire un tour à Pointe-à-Pitre à moitié sous la pluie quand-même. Seulement, arrivés là bas, on s'est très vite aperçu qu'on y resterait pas longtemps. Aucune boutique d'ouverte et pour cause: les magasins ferment à 15h! On a donc pris un verre et fini la journée au Carrefour, d'où ma question à Mr le fromager car la journée m'avait quelque peu énervé et le fait de ne pas trouver d'oeufs fut la goutte de jaune qui a fait déborder la coquille... Dans ce même centre commercial à caractère guadeloupéen se tenait dans la galerie marchande un podium avec un concours dessus nommé: Staraoké, ça m'a bien fait rire. Il n'empêche qu'au niveau convivialité, c'était carrément autre chose que si la même manifestation s'était tenue au Carrefour de Manton, enfin en métropole quoi. Un vrai public soutenait les candidats dans une chaleureuse ambiance climatisée.


En rentrant, je veux voir la météo sur mon iPhone (enfin mon nouvel Aiphone plutôt) pour voir si le temps va s'améliorer, et je m'aperçois très vite que lorsqu'on a pas de 3G, c'est très lent pour avoir la moindre information. J'ai donc du payer au moins 5€ de connexion à cause du temps passer pour n'avoir au final aucune information sur le temps qu'il fera tellement je n'avais plus la patience d'attendre. Du coup, l'utilité de mon iPhone est vraiment la même que notre interphone Aiphone guadeloupéen.



Jeudi 13 Août 2009:

L'après-midi, nous avons été sur une plage à St Francois. L'eau toujours aussi chaude.


Le soir, on a pris des pizzas chez "Pizza Yoyo" où sur la boîte, le monsieur fait vraiment peur; enfin il n'inspire pas confiance quoi. D'habitude je peux manger une grande pizza à moi tout seul. Mais là, étonnamment, j'ai butté dès la deuxième part; ce qui est loin d'être moi... Je m'en veux tellement! Personne n'a d'ailleurs fini la sienne.

Dans la maison, il y a une chose à laquelle il faut faire attention. Ce sont les scolopendre. Des chenilles à 1 million de pattes qui piquent et font gros bobo. Et je trouve que cette année y'en a particulièrement beaucoup. Moi qui suis super méfiant, ça n'arrange pas mon quotidien à surveiller toutes les 5mn le sol et mes jambes...


Vendredi 14 Août 2009:


Piscine comme tous les matins, bain de soleil, mangeage du reste des pizzas de la veille mais il en restera encore dans le frigo.


Ecriture des 230 cartes postales puis petit tour à Ste Anne au marché artisanal. Je ne reparlerai pas de ce marché compte-tenu du fait que l'ai suffisamment fait l'année dernière ici. D'ailleurs, on s'y est pas éternisé ça m'a vite saoulé, on connaissait par coeur, j'avais pas envie d'y faire des achats aujourd'hui et puis y'avait Secret Story qui allait commencer. Le temps de boire un milkshake à la banane et nous sommes partis. C'est ça qui est bien quand on a une voiture pour soi, on est pas obligé de suivre le groupe.


Samedi 15 Août 2009:


Petite plage sur l'anse Jacques. C'est du moins ce qui était prévu. Car nous ne l'avons jamais trouvée (enfin moi je suis le groupe en voiture, je l'ai jamais cherché non plus) alors faute de pas trouvage, nous sommes allés sur une petite plage à côté, où pour s'y rendre, il fallait traverser une résidence. Très bizarre mais au final, très sympa. On s'est baignés durant au moins une heure, et on a bu un verre "Chez Manu", là où tous les clients nous disent bonjour en passant. Au revoir aussi. Alors est-ce que c'est la politesse suprême ou est-ce juste parce que normalement on est censé résider à la résidence par laquelle nous sommes passés pour nous rendre ici et qu'alors nous sommes voisins? Ou les deux.


Resto sur le port de la Marina. Resto local puisque catalan puis on est allé près de la gare maritime de St François parce qu'il y avait une animation pour la fête des marins-pêcheurs en ce 15 Août. "Jolies les vacances!" comme disait toutes les 5 secondes cet animateur. Tiffany l'a surnommé le Jean-Pierre Descombes de la Guadeloupe. Ils me font rire les animateurs en Guadeloupe. Ils sont vraiment à la cool, ne se prennent pas la tête comme ceux de chez nous. Celui-ci parlait tout lentement et doucement, comme si nous étions dans des lits prêt à nous endormir. Il se re-pointait alors que les artistes avaient quittés la scène depuis au moins 3 minutes. Il était si drôle. Par contre, il y a eu des danseurs de break dance qui m'ont scotchés, ils étaient vraiment bons... On est parti au moment où un groupe a commencé à jouer. Je me disais chouette du rock à billie un peu! Non, ils ont joué Oasis de Carlos (enfin Rosalie) et assez faussement en plus. Quelle belle soirée!


Dimanche 16 Août:


Tiffany et moi sommes restés toute la journée à la maison, profitant de la piscine et du riendutout faisage. C'est bien aussi de rien faire et d'avoir une journée off...

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mercredi 12 août 2009

Guadeloupe 3

Samedi 8 Août 2009:

Après la journée la plus longue de l'année pour nous, à savoir que durant le vol, on récupère 6h de la journée qu'on vient de vivre en décalage horaire, nous voilà arrivés en Guadeloupe... Ce fut également la journée spéciale attente... Queue pour l'enregistrement des bagages à Orly (file d'attente d'au moins un siècle), attente dans le "sas" de l'aéroport, là où on doit embarquer et où on ne peut ni sortir ni fumer, juste s'acheter un pauvre sandwich jambon-beurre à 5,20€ seulement; voilà qu'à cause du ménage dans l'avion que nous devons prendre, nous ne pouvons pas embarquer tout de suite. S'en suit alors une attente interminable avec le million de personnes entre la porte 24 (la nôtre), la 25 à destination d'Oran et son embarquement de 3000 passagers tellement y'avait du monde pour celui-là alors qu'il doit pourvoir en contenir juste 580, la porte 26 qui attendent les 2 derniers passagers avant fermeture des portes et décollage imminent, appel micro pour Mr Jean-Pierre, puis deuxième, ah ce Mr Jean-Pierre, puis troisième (on sentait au fur et à mesure des annonces, l'énervement de l'hotesse...). Et quand Mr Jean-Pierre et sa complice arrivent, ils se font incendier: "Ah ben alors!! Enfin! Vous vous rendez compte que vous faîtes patienter plus de 500 personnes depuis tout à l'heure, blablabla...", la honte quoi. Puis l'appel pour notre vol qui nous dit de patienter encore sagement... Nous embarquons enfin après plus d'une heure de retard.

Mais la série des attentes ne s'arrête pas là. Attendre avant de manger; genre ils nous annoncent qu'ils vont nous servir des plateaux repas, seulement ils nous ont pas précisé quand exactement puisqu'on les a eu près d'une heure après l'annonce. Heureusement, c'était bon. Puis ils annoncent l'ouverture de la boutique, afin d'acheter des articles détaxés comme des clopes, du parfum ou de l'alcool. Cette fois, une file interminable qui n'avance pas car les gens arrivaient pour faire la queue de tous les cotés, alors étiez-vous avant moi? Oh ben je ne sais pas allez-y, ça fera d'avantage attendre Yohann! Qui veut encore passer devant moi?

L'avion atterrit enfin, 1h20 après l'heure prévue, on descend. A croire que les valises ont pris l'avion suivant tellement nous les avons attendues.

Nous sommes 5 et nous avons loué 2 voitures pour le confort de tous. Le père de Tiffany, sa femme et la fille de sa femme ont une Fiesta, pour Tiffany et moi, une Fiat Punto blanche dernière génération, trop bien à conduire. Et alors que la journée se finissait, il ne fallait pas oublier qu'elle était toujours spéciale 'attente' queues et bouchons, puisqu'on a mis 1h15 pour rejoindre St François de Pointe-à-Pitre. J'ai cru devenir fou face à tous ces bouchons successifs...

Le résultat est quand même là, nous sommes arrivés en Guadeloupe, fatigués mais contents. Deux semaines de vacances commencent, le soleil nous a attendu avant d'aller se coucher. C'est parti, cependant, on est crevé alors on va se coucher... à 20h30.

Dimanche 9 Août 2009:

On a dormi. Ah et on a été prendre quelques photos à la Pointe des Châteaux. Piscine, manger, dormir, piscine, manger, se coucher.

Ah et depuis le début du séjour, je me suis pris de passion obsessionnelle pour le jeu "Les enquêtes du Professeur Layton" sur la DS. Un jeu où on répond à des énigmes. J'y passe des heures! Un peu comme l'année dernière en Espagne avec "Les Simpson, le jeu" que j'avais fini en 4 jours. Là, c'est un peu plus compliqué.

Lundi 10 Août 2009:

On a été à la plage près du Moule, dans un lagon magnifique, l'eau était si chaude que ça ne rafraîchissait même pas; c'était néanmoins très agréable. Après quelques courses, on a fini la journée à la villa, pris les premiers coups de soleil et les premières piqûres de moustiques. La villa est la même que nous avions l'année dernière (voir «vacances»), grande maison avec clim, piscine, chat et iguanes de temps à autres...

Mardi 11 Août 2009:

L'éclipse totale du soleil et la fin du monde (surtout celui de Paco Rabane), ah non pardon, c'était il y a 10 ans. Nous sommes allés au jardin botanique de Deshaies, l'ex propriété de Coluche. Pour s'y rendre, plus de 60km, sans autoroutes, sans feu de circulation. Alors vous allez me dire: "Ben si y'a pas de feux, tant mieux ça va plus vite!" Oui sauf que non parce que ça créé des bouchons interminables et c'est comme ça sur toute l'île. En plus, on a choisi le bon jour, car c'est le Tour de Guadeloupe ici (équivalent du Tour de France) donc toute la gendarmerie était présente de la moitié de la route jusqu'à notre destination en plus de tous les supporters sur le bord de la route, j'avais l'impression d'être Kennedy en passant. D'habitude, chez nous, ils auraient barré les routes aux voitures, en créant des déviations mais vu qu'ici, il n'y a qu'une seule route pour nous rendre à Deshaies, alors nous n'avions pas d'autre choix que de bouchonner. En arrivant sur les lieux, nous avons été... au restaurant car, ayant roulé durant près de 2h pour 65km, il était tard et on mourrait de faim. Le parc était vraiment beau. De grandes plantes et beaux oiseaux s'y trouvaient. C'était vraiment très joli. En revanche, une humidité à en décorner les boeufs, une chaleur accablante (plus de 35°) mais la beauté de la visite nous faisait peu à peu oublier tout ça. Vous allez vous dire: "Oh là là mais il fait que se plaindre celui-là alors qu'il ne mesure même pas la chance qu'il a d'être là bas..." Ma réponse est: oui, mais si je ne me plaignais pas, ça ne serait pas drôle et je ne tiendrais pas ce blog. Et puis vous vous dîtes trop de choses en plus!

Au retour, on s'est arrêtés sur une plage non loin de là, une des vagues m'a entraîné sur le sable où jonchaient des cailloux qui m'ont rappé le dos... Cette journée m'a complètement épuisé. Allez, un épisode de "Californication" et au dodo!

Dans un prochain article, je vous expliquerai pourquoi j'ai failli ne jamais partir ainsi que tout ce que je n'ai pas raconté depuis 5 mois, et aussi comment on fait pour gagner 1 million d'euro. Je verrai lequel des deux sujets je choisirai.


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