lundi 2 mars 2009

Bonne après-midi, si toutefois il est l’après-midi pour vous.


Ça y est j'ai internet! Je peux donc écrire à nouveau! Pour être honnête, je n'ai jamais vraiment manqué d'internet depuis mon déménagement. En fait j'ai eu internet chaque jour que Dieu a fait depuis le 1er février... Mes voisins (car maintenant, j'ai des voisins proches, étant dans un appartement) ont un accès au même opérateur que moi. Et avec leur connexion ouifi, je pouvais me connecter avec mes identifiants. J'ai eu MON accès officiel deux semaines après. De plus, pendant tout ce temps, je n'avais pas la télé donc j'avais tout le temps d'écrire des articles histoire qu'il y en ait au moins un au mois de février. Mais non. C'est un peu comme si, pendant que je n'ai pas eu internet, je n'ai pas eu de vie. Elle s'était arrêtée, comme mon accès à internet tellement je n'avais rien à raconter...

Bon alors là je suis sur le comptoir de ma cuisine, parce que je n'ai pas vraiment de place attitrée pour mon ordinateur portable, mon pc fixe prenant toute la place du bureau à mon ordinateur handicapé (souvenez-vous, l'écran qui ne tient plus sur ses jambes) et de plus, à ce bureau, je n'ai qu'un tabouret très peu confortable. Je suis donc dans la cuisine, sur le comptoir juste à côté de... l'horloge du four... Tic-tac tic-tac tic. 300 fois par minute. Je vous laisse imaginer la déconcentration. En plus, c'est un tic-tac gras. C'était pourtant le seul endroit agréable depuis lequel je pouvais écrire. Non mais là ça devient insupportable. Et pour éviter de compter combien il peut y avoir de 'tic-tac' sur 4 heures et 20 minutes, je me vois dans l'obligation de déménager...
...Ah ça va mieux sur un canapé! Malgré la distance qui me sépare maintenant de ce four démoniaque, je l'entends toujours. Comme s'il frappait à mon cerveau tous les 'tic-tacs' possibles. J'ai l'impression qu'il fait même exprès, par à-coups, de les faire de plus en plus fort! Genre "Ouais t'façon j'aurai le dernier mot tic, fourre-toi ça dans l'crâne! Et toc! tac!"

Le déménagement s'est donc très bien passé, j'ai conduis par deux fois un gros camion et j'ai même roulé dans Paris avec! Déjà, rouler en Vélib' c'est un exploit pour moi, en voiture je m'étais dit plus jeune que je ne le ferai jamais et quand je l'ai fait, je me suis dit "Ouais bon ok, la voiture ça va mais jamais je ne conduirai un camion dans pareille ville!" Et je l'ai quand même fait. Grâce à ce voyage camiono-parisien, on a maintenant deux canapés car Stéphanie nous donné très gentiment le sien. Du coup, notre ancien est un peu de trop dans la pièce. Certes, un deuxième KnaP nous intéressait car chacun le sien, c'est la classe! (quand d'autres ne peuvent même pas en avoir un et s'en fabrique donc un en carton) mais ça me choque vraiment, sachant qu'ils s'accordent assez mal, n'étant pas du tout du même style. Ce qui m'empêche malgré tout de modifier cette installation, ce n'est pas le confort, c'est plutôt lequel enlever? Je les aime tous les 2...
J'attends vos conseils, on s'en reparle de toute façon à notre prochaine réunion Tupperware, non?

La semaine dernière, j'étais en vacances. Des vacances bien méritées car à mon boulot, apparemment, on ne veut pas que j'y parte. Depuis quelques semaines, je me bats pour avoir mes congés d'été durant deux semaines en août, mais deux autres de mes collègues seront en vacances à la même période. Ils les ont posés après mais ils restent prioritaires sur moi car ils ont des enfants et/ou un conjoint qui travaille dans l'entreprise. On me refuse donc les miens. Je ne pars pas seul, les dates ne se modifient pas, alors je fais quoi? Pourtant, un des deux accepte de décaler les siens d'une semaine ce qui fait qu'il n'y a plus qu'une seule semaine où nous serions 3 à ne pas être la, mais ça ne suffit pas à la haute direction qui veut au moins une personne de plus présente à ce moment-là. Ma direction a tout tenté auprès de la plus haute direction mais rien à faire, ils restent braqués. Donc je serais obligé de prendre juillet, seulement, ils ont déjà accordé du 20 juillet au 3 août à un collègue tout fraîchement arrivé, ce qui fait que je n'ai plus vraiment beaucoup de possibilités. Septembre est le mois de l'inventaire et de la rentrée donc il faut être là; je ne vais pas partir en Juin quand même!

En ce qui concerne ces vacances de Février, lorsque je les ai posées, y'avait pas de problème. J'avais initialement posé la première semaine mais une collègue avait absolument besoin de cette semaine-là pour partir au ski. Comme elle n'était pas capitale pour moi, je lui ai laissée au dernier moment et j'ai donc travaillé cette fameuse semaine qui devait me servir à déménager. Lorsque j'ai voulu poser malgré tout une semaine en Février (donc la dernière), on m'a d'abord dit ok, que ça ne poserait pas de problème malgré un autre de mes collègues en vacances aussi, puis on m'a dit que ce n'était pas possible parce qu'en plus de mon collègue absent, un autre était en formation... Je commence alors à me demander si poser des vacances est normal dans une boîte, ou si c'est un abus de la part du salarié. Finalement, ils me l'ont accordée, mais j'ai senti en eux quelque chose qui me disait: "Bon t'as vu cette semaine-là on te l'a accordée alors que ça nous embête, donc bon, pour la peine, tu pleureras pour Août car on ne refera pas ça!"

On a donc profité avec Tiffany de cette semaine pour partir s'oxygéner en Belgique. Gand puis Bruxelles, de quoi me faire oublier mes tracas. A Gand, dès notre arrivée, on s'aperçoit que j'avais oublié de remettre la carte mémoire de l'appareil photo. Nous voilà donc à la recherche de façon urgente, d'une carte pour notre appareil qui mourait de faim de carte. J'en trouve une au bout d'une demi-heure d'intenses recherches à travers tous les magasins de high tech de la ville. Une belle carte de 2Go pour 7,50€ qui nous aura servi à faire... une photo.
Plus tard, Nous nous sommes installés dans un bar où les murs étaient remplis de photos, posters, banderoles, coussins (!), statuettes ou autres vinyles dédicacés d'un certain André Hazes, un chanteur de variétés flamandes malheureusement décédé. Ça avait un peu l'air d'être leur Clo-Clo national; d'autant que Claude François était déjà à eux... Un chanteur à groupies de plus de 70 ans et à succès qui remplissait les salles, comme le laissait paraître l'écran qui diffusait les extraits des concerts de ce chanteur à l'air fort sympathique. Bon dans ce bar, c'était limite trop l'engouement pour cette personne. Tout le représentait: montres, casquettes, pin's, autocollants, statue dans une vitrine et même un livre qu'il a écrit, s'intitulant: "J'ai ri de moi" ou plutôt "Ik lach me kapot" dans sa langue natale. Finalement, ça change de nos M. Pokora ou autres Frédéric François. (ah non ben justement, c'était pareil là).

Par contre, incomparable à Caravan Palace que je suis allé voir le mois dernier. Un des meilleurs concerts de ma vie. Ambiance terrible du début à la fin, la salle était remplie. Le concert avait lieu dans une salle de 600 places en banlieue parisienne, où beaucoup d'abonnés de tous âges étaient présents. A partir de la moitié du concert, tout le monde a commencé à se lever et à danser, y compris les gens qui avaient dépassé la soixantaine, ça faisait plaisir à voir. Pourtant, ça n'avait pas si bien commencé que ça... J'arrive avec 30 minutes d'avance, je suis placé, la salle ne comportant que des places assises(?). J'ai la place de rêve: au bout d'un rang donnant en plein milieu de la scène et au milieu de la salle. La salle se remplit, deux sièges sont libres à ma gauche. Quelques minutes avant le début, une fille se place juste à côté de moi. Une place restait donc à sa gauche. La salle est maintenant pleine à craquer, on ne distingue plus trop les sièges vides. Et alors qu'au moment où les lumières vont s'éteindre pour laisser place au show, un mec arrive près de moi et me demande si je peux bouger pour aller me placer tout là haut, là où on ne voit rien tellement y'a des gens, afin de prendre sa place pour qu'il puisse se mettre à côté de sa femme avec son fils... Il a donc le culot de me demander ça, au moment où ça va commencer, où les lumières commencent à s'éteindre; il fallait que je regroupe toutes mes affaires, que je localise la dite place, que je demande aux gens plus haut de se pousser, tout ça pour que je gagne une place médiocre alors que ça fait plus d'une demi heure que je suis là alors que s'ils étaient arrivés plus tôt et qu'ils s'étaient organisés autrement, on aurait pu trouver un accord. C'est pour ça que je lui ai clairement précisé que ça me dérangeait quelque peu parce que c'était un peu tard et que de toute façon, il me fallait cette place parce que j'ai un problème à la jambe droite et il faut que je puisse l'étendre et que c'était donc fait exprès que je sois là... Oui, ooooooouuuh moi! Mais bon j'ai trouvé que ça comme excuse. De là et alors que la femme ne m'avait pas accordé un seul regard jusqu'à ce moment là, elle lui dit, énervée: "Non mais c'est bon laisse tomber". Il part donc se rassoir alors que le concert venait de débuter. J'étais un peu gêné, elle, je la sentais faire la gueule à côté de moi, elle n'applaudissait jamais ni ne bougeait, je me suis dit qu'elle allait me gâcher le concert car du coup, je me faisais tout petit et discret, et finalement, quand tout le monde s'est levé, elle est même descendue danser plus bas, rejointe par son mari et son gamin. Du coup, tout le monde a trouvé son compte.

A la fin du concert, je suis resté un peu, j'ai pu rencontrer le violoniste/scatman du groupe super sympa et accessible avec qui j'ai discuté une bonne demi-heure, ce qui a fortement bien conclu la soirée...

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